Lha Chi Dril Droup, « les quatre divinités conjointes », est une pratique spécifique à la lignée Shangpa Kagyu. Elle fut transmise à Kyoungpo Neldjor par le mahasiddha indien Rahoula Goupta et appartient à l'ensemble des transmissions de Mahakala Tchadroupa. Elle combine la méditation du Lama-racine, sous la forme de Dordjé Tchang, avec celle de quatre divinités : Tara verte, Tchenrézi blanc à deux bras, Dordjé Neldjorma et Mahakala Tchadroupa dans son aspect bleu. Pratiquée en tant que Gourou-yoga dans la lignée Shangpa Kagyu, cette méditation nous permet de recevoir simultanément les bénédictions de ces quatre divinités. Cet pratique en commun aura lieu tout les 25ème jour du mois du calendrier  tibétain.  

Mahakala est une émanation issue de l'amour et de la compassion de Tchènrézi pour tous les êtres. Sa pratique remonte au grand Mahasiddha Shawaripa et fut apportée au Tibet par Khyungpo Neldjor, le fondateur de la lignée Shangpa Kagyu. Cette pratique a été perpétuée jusqu’à nos jours par une succession ininterrompue de maîtres à disciples. Les détenteurs de la lignée tels que Taranatha ou Djamgœun Kongtrul Lodreu Tayé en synthétisèrent les textes. La pratique de Mahakala possède plusieurs aspects, notamment celui qui consiste à méditer le protecteur et le Lama-racine comme étant indifférenciés. A l’occasion des journées du protecteur (29e jour du mois lunaire tibétain), nous nous réunirons au Temple pour accomplir le rituel de Mahakala. Nous ferons le texte de Mahakala de pratique quotidienne, Tchenrezi, l'état intermédiaire, Sourtcheu, les Menlams de Nigouma, Khyongpo Neljor et Kalou Rinpotché.

«Un monlam est une prière, et un grand monlam comme celui-ci est l’endroit où les lamas et les participants font de nombreuses prières pour le bien de tous les êtres, ce qui comprend bien sûr prier pour que tous les êtres reçoivent ce dont ils ont besoin, ce qu’ils désirent et vivent en harmonie et en paix.”  

Pratique de la Noble Libératrice Le Bouddhisme compte bon nombre de pratiques de formes variées. Toutes ont pour but de dissiper les voiles qui recouvrent la véritable nature de l’esprit, la nature de Bouddha. Cette pratique permet au pratiquant d’entrer en relation avec TARA, l’aspect féminin et libérateur des Bouddhas, puis d’en réaliser les qualités divines en son propre esprit. TARA est la Libératrice, parce qu’en tant que sagesse incommensurable, elle libère de toutes souffrances ceux qui la réalisent. Cet pratique en commun aura lieu tout les 8ème jour du mois du calendrier tibétain à 9h00 au centre de Paldenshangpa La boulaye et durera environ 1h30.